Je rêvais de faire cette course depuis deux ans, mercredi Jonathan me propose de la faire vendredi. Sans hésiter je fonce. Nous montons ainsi jeudi soir au Refuge du Larribet pour s’économiser un peu d’approche avant une longue journée, car nous voulons réaliser cet enchaînement à la journée.
Nous partons à 5h30 du refuge en compagnie d’une cordée qui part dans la Nord Occidentale et qui connait l’approche. Nous faisons le chemin ensemble jusqu’au pied de l’arête.
On remonte une vire facile pour arriver au pied des difficulté, le paysage est déjà magnifique.
Jonathan pars devant, la stratégie est de faire un maximum de corde tendue.
L’escalade est plutôt simple et assez plaisante, la difficulté est surtout la recherche d’itinéraire.
On atteint ainsi le pied de l’Aiguille Lamathe qui comporte des sections un peu plus grimpantes.
Une fois l’Aiguille gravie, on descend 40m en rappel pour attaquer le bastion final de l’arête.
Derrière nous l’Aiguille Lamathe très effilée.
Le paysage est de plus en plus aérien.
Et l’on sort au sommet après 4h30 d’escalade. C’est toujours un plaisir d’arriver au sommet du Balaitous.
On mange un bout et l’on se dirige vers la seconde partie de l’itinéraire, l’arête de Costerillou.
Après avoir descendu la Brèche du même nom, nous montons au sommet de la Tour de Costerillou.
Du sommet, on peut voir à quel point l’arête est longue, de nombreuses pointes vertigineuses se succèdent.
Après un rappel, la suite est moins grimpante mais assez usante car il faut faire beaucoup de desescalades.
Arrivée à la Demeure Soulé on peut voir le chemin parcourut depuis le Balaitous et nous sommes qu’à la moitié !
Il nous reste encore un gros morceau, les Crêtes du Diables, il est déjà 16h et nous savons que nous rentrerons de nuit.
Il y a un peu plus de sections grimpantes que sur Costerillou est de nombreuses pointes à escalader.
Dont certains passages plus difficiles où je sortirai même les chaussons et avec la fatigue c’est plutôt dur.
Nous arrivons à la fin de la crête à 21h15. Il nous reste alors un longue descente jusqu’au parking car nous sommes encore haut.
On rejoint ainsi le pied de la Brèche de Las Néous pour ensuite rejoindre le sentier montant à la Peyre Saint Martin. Le retour est long est éprouvant, nous arrivons à 1h30 au parking après 20h de course, je savais que cette journée serait longue mais pas à ce point !
Oui bonne caisse nécessaire ça fatigue bien !
Le Balaitous est un superbe sommet avec pleins voies d’escalade, de bonnes occasions d’y revenir !
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Jolie course , il faut avoir la caisse ; bravo !
le Bala , endroit mythique de nos Pyrénées .
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